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des époques passées. Ce qui les attirera plutôt, c’est, pour calmer leur inquiétude, la grandeur antique et la reposante majesté des Chênes et des Hêtres, le doux bruissement des Trembles, la grâce argentée des Bouleaux, l’essor religieux des Sapins ; c’est l’âpreté passive des Rocs ; c’est le recueillement des bois mystiques où le sentiment de soi se fond dans l’extase latente de la vie universelle.


Un autre livre parlera de Chateaubriand, d’Alfred de Musset, d’Auguste Barbier, de Théodore de Banville, et de tant d’autres — car il est innombrable le nombre de ceux-là qui, de nos jours, sont venus rêver, pleurer ou penser, ou chercher l’oubli, dans la Forêt de Fontainebleau.