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Et voici qu’un autre phénomène se produit, parallèle, si même ce n’est pas une influence identique qui est la cause commune : la Poésie se retire du siècle, ou plutôt le siècle se retire d’elle.

J’entends la Poésie Lyrique exubérante en libres et vivaces effloraisons, débordante en frondaisons échevelées, et qui s’agrandit en d’infinies profondeurs de rêve, — la Poésie Lyrique qui se plait aussi (et cela implique en effet ceci) aux constructions fantasques, aux escaliers capricieux, aux ornements fouillés et chantournés de fines