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timent il faut pourtant lui tenir compte, et le remercier) qu’il ne pourrait réaliser à Fontainebleau d’égales et de supérieures somptuosités qu’en jetant bas toutes les merveilles créées par les Rois de la Renaissance. Il est allé ailleurs. Il a bâti une demeure pour lui, aussi majestueuse que lui, aussi guindée et aussi fâcheuse que son âge mûr et que sa vieillesse. Là, les souvenirs de ses prédécesseurs ne le gênent pas, lui, l’unique. Et il faut que les arbres soient bien taillés par les soins de Le Nôtre pour ne pas accrocher au passage les volumineuses Perruques.

On n’est plus à Fontainebleau que pour entendre le Révérend Père Mercier, Général des Mathurins, prêcher en Espagnol (Lettre de Mayolas, du 12 juin 1666) ; que pour y faire une très auguste et très édifiante procession le jour de la Fête-Dieu (Lettre de Robinet, du 4 juillet) ; que pour y recevoir l’ambassadeur de Pologne (Lettres, de Subligny, du 22 juillet ; de Mayolas, du 1er août ; de Charles Robinet, du 1er août également).

Et c’est tout.