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Charles Robinet, qui donne les Nouvelles tout d’abord à Madame, puis à « l’Ombre de Madame ».

Perdou de Subligny, quî publie La Muse Dauphine, dédiée au Grand Dauphin ; ce petit prince, âgé de quatre ans au 1ernovembre 1665, ne lisait pas encore les Gazettes. Mais la Muse Dauphine, s’appelle aussi la Muse de Cour, dédiée aux Courtisans, ou la Muse de la Cour, à Monseigneur le Duc de Valois, ou à Mademoiselle, ou à Monseigneur le Duc d’Orléans, ou à Monseigneur le Prince, ou à Monseigneur le Duc, ou même à Mademoiselle Boreel, fille de Monseigneur l’ambassadeur de Hollande, à Madame de Barthillat, au Cardinal Prince Orsini, à l’archevesque d’Auche,… car Subligny, plus malin, varie chaque fois sa dédicace, pour toucher de plus de mains. Il quitte l’octosyllabe uniforme et le remplace par le vers libre, à rimes capricieuses.

Boursault enfin, Edme Boursault, que quelques succès de théâtre honorent mieux, et qui choisit pour patronne en cette affaire « Son Altesse Serenissime Madame la Duchesse d’Enguyen. »