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COURVAL-SONNET



À l’exception du divin Régnier qui fut un cœur généreux et une âme pittoresque, les Satiriques ont droit tout juste à la même amitié qu’on a pour les Critiques. Pourquoi y eut-il tant de faiseurs de satires en ce xviie siècle, des Courval-Sonnet, des Du Lorens, des L’Esperonnière Angot, des Lespine, des Louis Petit… ? — j’en passe ! À quoi servent leurs grognements impuissants, leurs grimaces sardoniques, leurs très vaines colères ? Quel intérêt y a-t-il à les voir patauger à plaisir dans la boue pour en éclabousser les gens ? Ils n’ont jamais corrigé personne, mais ils ont tou-