Page:Madeleine - L’Idylle éternelle, 1884.djvu/141

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


VI


la fée


À Victor d’Auriaz


Je suis la Fée, ô curieux !
Des Sourires tendres et roses
Et des Clartés d’apothéoses
Et des Rhythmes harmonieux.
 
Je suis Flamme. Mes mille feux,
Quand ils illuminent les choses,
Partent des paupières mi closes
De l’adorée aux chers grands yeux.