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pas la transaction paieraient la totalité de leurs arrérages, sans profiter de la remise et sans participer au paiement des 16,000 livres. Les héritiers Liénard et Beauboucher avaient les honneurs d'un article spécial : ils devaient payer les 1,161 livres dues pour les arrérages des droits seigneuriaux de 1720 à 1728, selon l'arrêt du 1er juin 1736. En outre, les habitants du Nouvion acquiesçaient aux nombreux arrêts rendus contre eux de 1682 à 1740. Ils finissaient en rendant très humbles grâces à S. A. S. de la clémence dont elle usait à leur égard, et promettaient sincèrement de lui rendre tous devoirs de bons et fidèles censitaires et vassaux[1].

  1. « Fait et passé au Nouvion au devant de la grande porte et principale entrée de l'église, lieu ordinaire où se tiennent les assemblées ». — Suivent les signatures de Gillet, curé, Mariage, marguillier.Vaudigny, maire, Bertrand, lieutenant-maire, Garbe, syndic, Lachaussée, échevin, et de 248 habitants. Nous relevons les noms suivants, qui sont encore aujourd'hui représentés au Nouvion et environs : Denis, Azambre, Vitu, Moreau, Maréchal, Berger, Beauboucher, Cartigny, Hennechart, Canon, Emond, Legrand, Duchesne, Chébault, Huget, Lachambre, Furet, Fournier, Blattier, Buffy, Melot, Joly, Groussel, Lefèvre, Jupin, Liénard, Delcourt, Leroy, Carrière, Viéville, Mayeur, Brunois, Désimeur, Watelet, Plichard, Laporte, Moricourt, Servais, Chéry, Gosseau, Aimé, Lainel, Lancien, Desnoyelles, Dupré, Dufour, Plinguet, Lagasse, Monvoisin, Pierquet, Baudoin, etc.