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tants, mais tout n'était pas fini pour eux. Heureusement le conseil du prince de Condé ne fut pas impitoyable ; le 14 juin, il autorisa M. de Jarlière « à faire avec tous les particuliers qui y voudroient consentir la liquidation des arrérages du terrage à l'amiable, par grâce et pour leur éviter des frais ». Le 19 juillet, M. de Jarlière fut invité à transiger définitivement avec le corps de communauté du Nouvion; après quelques pourparlers on demeura d'accord, et la transaction fut signée le 15 août; en voici les principaux termes :

Le Nouvion se reconnaissait redevable de 38,460 livres envers le prince de Condé; le conseil du prince réduisait gracieusement cette somme à 16,000 livres, payables en dix ans. Les habitants devaient passer déclaration au terrier du Nouvion; ceux qui s'y refuseraient ou qui ne signeraient