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tres que celles-là ne fussent retirées ».

Rien ne bougea, et les Nouvionnais députèrent deux des leurs à Paris pour proposer un accord définitif. Un mémoire de leurs réclamations, annoté par M. de Jarlière, fut transmis au conseil. Le 1er avril, la lettre suivante fut adressée au comte de Charolais : « Les habitants du Nouvion-en-Thiérache représentent très humblement à Votre Altesse Sérénissime que, dans le dessein où ils sont de se soumettre entièrement à ses volontés et non de continuer à soutenir contre elle un procès qui ruine leur communauté, ils sont prêts de lui reconnaître les droits de terrage et de cens qu'elle leur demande en conformité du terrier de 1612; mais comme la levée de ces droits leur paraît peu supportable, par la rigueur des fermiers qui exercent sur eux des violences et leur demandent des droits