Page:Macon - Un épisode de l’histoire du Nouvion-en-Thiérache, 1891.djvu/51

Cette page n’a pas encore été corrigée

modement; elles furent accueillies avec défiance. « Il ne s'agit plus de notre part de nous laisser amuser, ni de la leur de se moquer de nous », écrivait M. Joly à M. de Lalande le 28 janvier 1742 ; et quelques jours après : « Il n'y a qu'un moyen d'en finir, c'est de consentir la liquidation exacte de tous les arrérages qui sont dus, tant du droit de terrage que de tous les autres droits qu'ils ont contestés, de passer de bonnes déclarations tant de la part de chaque particulier que par la communauté en corps, bien relatives à tous les arrêts que nous avons. Toute la grâce que ces mutins pourroient espérer ne pourroit jamais rouler que sur le plus ou moins d'arrérages ; ainsi il ne s'agit point à présent de pourparlers, il ne s'agit que de presser l'opération dont M. de Jarlière est chargé »[1]. C'était dur

  1. M. Joly à M. de Lalande, Paris, 3 février 1742.