rie de la garnison de Maubeuge (grenadiers et hussards) arrivait au Nouvion. Le sieur Beffroy reçut aussi l'ordre de s'y rendre de Guise avec ses gendarmes; il ne s'en souciait guère et n'était pas rassuré; dans une lettre adressée le 6 décembre à M. de Lalande, il insinuait « qu'une seconde brigade de maréchaussée avec la sienne feroit un bon effet ». Inutile de dire que les troupes furent froidement reçues ; mais cette fois la résistance était impossible; ce n'était plus aux fermiers du prince de Condé qu'on avait affaire, et, en voyant arriver les « soldats du Roi », les habitants comprirent la gravité de la situation. Le commandant des troupes était porteur de lettres de cachet ; les principaux meneurs furent arrêtés et envoyés dans la prison de Ribemont. Les Nouvionnais désarmèrent aussitôt et firent des propositions d'accom-
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