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« Il ne faut pas compter que la maréchaussée de Guise marche seule; il faudra rassembler plusieurs brigades »[1]. Ce n'était plus le temps, d'ailleurs, de faire instrumenter un huissier accompagné de quatre gendarmes; on en avait fait l'expérience l'année précédente. Pour arriver à un résultat, il fallait agir plus vigoureusement : « Il est question de vaincre sans péril, et non pas de combattre; il faut demander des troupes aux commandants d'Avesnes ou de Landrecies »[2]. En même temps, le comte de Charolais, tuteur du jeune prince de Condé, s'adressait directement au marquis de Breteuil, ministre de la guerre, et celui-ci envoyait à M. de Sainte-Suzanne, gouverneur de Guise, l'ordre de tenir des troupes à la disposition des agents du duché. « Si la ma-

  1. Ibidem.
  2. Ibidem.