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que 3802 livres 14 sols[1]. Une dernière

  1. Dans un mémoire adressé au conseil, les fermiers dressaient le compte suivant de ce qu'ils n'avaient pu percevoir : 1° En censives en argent, 6 livres, 1 sol parisis par an, faisant 6 livres 6 sols, dont les habitants refusent le payement depuis trois ans, soit 18' 18' 2° En chapons, 491 1/3 et l/4, à l8 sols le chapon, faisant pour les trois années plus de 1335 livres, dont il reste dû plus de 12271 » 3° En 11 poules à 10 sols, dont n'ayant pu rien recevoir il reste dû 5' 10" 4° En avoine, 366 jalois 1/4 1/2 par an, faisant plus de 2937 livres pour les trois années échues dont rien n'a pu être perçu, soit 2937' 5° La rente de 10 livres 10 sols parisis un chapon, due par le lieu nommé la Folie-Héquet, faisant 13 livres 10 sols par an, soit 40 livres 10 sols pour les trois années, dont rien n'a été payé, soit 40' 10' 6° Le droit de bourgeoisie d'un sol par ménage, dont les fermiers n'ont pu rien toucher de plus de 400 ménages, faisant pour trois ans 60' 7° Le droit de four banal aussi d'un sol par ménage, dont reste dû pour les trois années 75' 8° Le droit de cens des prés, qui est de 4 deniers parisis par razière, montant à 200 livres par an, fait, pour les trois années dont les suppliants n'ont pu le faire payer par les habitants 600' 9° Les droits de rouage, afforage et vinage, qui sont, refusés totalement, montant à 100 livres par an, soit 300' 10° De même que le droit de foire franche 11° Une rente de 10 livres 8 sols parisis à prendre tous les ans sur le fief de Beaucamp, faisant 38' 12° Sur le droit de terrage, les fermiers estimaient qu'il leur restait dû plus de 4500 livres 4500' Soit un total de 11136 livres 18 sols; les fermiers déclaraient avoir perçu 3802 livres 14 sols en trois ans; les droits annuels à percevoir sur le terroir du Nouvion s'élevaient donc au tiers du total, soit 4980 livres environ. Déduction faite des 2650 livres du fermage, il restait aux fermiers un bénéfice de 2330 livres; il est vrai qu'ils avaient à payer là-dessus leurs commis, ouvriers et charretiers.