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grands coups de fourche, tant sur moi que sur la brigade de la maréchaussée et mes témoins, de manière que Cabaret, l'un des cavaliers, pour se débarrasser des coups précipités qu'on lui portoit sur le corps, desquels il a manqué d'être tué par un coup de fourche poussé à vive force dans l'estomac s'il ne l'eût paré avec un de ses pistolets, fut obligé de tirer sur son adversaire, sans savoir s'il l'a blessé ou non, n'ayant que le temps de parer les coups qu'on lui lâchoit, desquels il fut jeté en bas de son cheval et mis hors de défense, de même que Petteau et Lequin, aussi cavaliers, qui, accablés de pareils coups de fourche, furent aussi obligés de lâcher chacun un coup de pistolet sans en avoir su les événements, et n'ont pas même eu le temps — voyant grossir la troupe de plus en plus par toute sorte