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ordonné la révision générale des impôts dans le duché, suivant la déclaration exacte des terres, prés, fiefs, etc. Le terrier de 1612, modifié cent ans plus tard, resta en vigueur jusqu'à la Révolution. Voici les principaux droits qu'il consacrait :

Le droit de terrage était dû à raison de sept gerbes et demie par cent; il devait être rendu à la grange du seigneur ou de son fermier sous peine de 3 livres 15 sols d'amende; il y avait en outre des cens et rentes en argent, chapons, poules et avoine: voilà pour la terre.

Les habitants du Nouvion payaient un droit de bourgeoisie de 12 deniers parisis par ménage, un droit de four banal de pareille somme, et les droits des deux foires franches.

Nous mentionnerons en outre les droits de rouage et d'afforage : le premier consistait en quatre pots par chariot et deux