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nent au baptême de Jean, confessant leurs péchés ; le portier lui a ouvert, il est entré dans la bergerie des brebis, et il appelle ses propres brebis par leur nom ; il les rassemble autour de lui. Il est le vrai cep, eux les sarments. Mais quand il a appelé ses propres brebis, il les mène dehors, il marche devant elles et met sa vie pour elles ; et les « autres brebis, » qui ne sont pas de cette bergerie, il les amènera aussi, et « il y aura un seul troupeau et un seul berger » (voyez Jean X, 1–16). Il meurt pour la nation, et non-seulement pour la nation, mais pour rassembler en un tous les enfants de Dieu dispersés. Dans sa mort et sa résurrection, il délivre le résidu fidèle d’Israël, et l’introduit dans une toute nouvelle position, dont, en même temps, il a aussi ouvert l’accès aux pauvres Gentils, et qui est exprimée dans les paroles qu’il adresse à Marie : « Va vers mes frères, et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean XX, 17. Comp. aussi Hébr. II, 10 et suiv.)

Dans cette nouvelle position que la mort et la résurrection de Jésus leur ont faite, les disciples assemblés jouissent deux fois, le premier jour de la semaine, de la présence personnelle et visible du Sauveur, qui s’entretient avec eux et leur montre ses mains et son côté. C’est sur eux aussi, qu’après son ascension, le Saint-Esprit est répandu, comme il nous est rapporté au ch. II du livre des Actes. Sans doute l’Assemblée, telle qu’elle nous apparaît alors, n’est composée encore que du résidu juif, transféré dans sa nouvelle position, et les Samaritains et les nations n’ont pris place au milieu d’elle que plus tard (Act. VIII et X) ; mais par le fait de la mort et de la résurrection de Jésus, et de son as-