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semblée de Dieu et de l’unité du corps de Christ, et puis sur quelques conséquences pratiques, que cette Parole elle-même rattache à ses instructions sur ce point.

Il n’est pas besoin de rappeler que si nous voulons nous occuper de l’Assemblée, et savoir ce qu’elle est selon le conseil de Dieu, nous ne devons pas chercher de lumière sur ce sujet dans l’Ancien Testament. Nous y rencontrerons sans doute, çà et là, quelques figures remarquables, qui, sous un aspect ou un autre, nous représenteront l’Assemblée (voy. p. ex. la figure d’Ève, Gen. II, 21-24, comparé avec Éphés. V, 22, 23) ; mais le témoignage explicite des Écritures nous dit que le conseil de Dieu à l’égard de la gloire de Christ, élevé au-dessus de toutes choses, comme Chef de l’Assemblée qui est son corps et la plénitude de celui qui remplit tout en tous, est resté « un mystère, » « caché en Dieu » jusqu’à ce que le Saint-Esprit descendit du ciel pour le révéler, et que Paul fût suscité pour être l’instrument particulier de sa communication, « afin de compléter la parole de Dieu » (voyez Éphés. III, 1-11 ; Col. I, 24-29 ; IV, 3 ; Rom. XVI, 25, 26).

C’est donc au Nouveau Testament, et plus spécialement aux écrits de l’apôtre Paul, qu’il nous faut recourir, si nous voulons apprendre ce qu’est l’Assemblée, et quels sont nos priviléges et nos devoirs, comme membres de cette glorieuse unité du corps de Christ.

La première mention qui soit faite de l’Assemblée dans le Nouveau Testament, Matth. XVI, 15-18, nous montre clairement, que, quoique avant et pendant la vie de Jésus ici-bas, il y ait eu des croyants sur la terre, Pierre tout le premier, l’Assemblée cependant n’existait pas encore. Reconnu pour la première fois