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Aaron et à ses fils et à tout Israël, pour servir, et qu’ils ne constituent point une caste privilégiée, placée entre Dieu et le peuple comme la sacrificature : on remarquera que selon le point de vue auquel l’Écriture en visage les dons, la nomenclature qu’elle en fait diffère essentiellement (comp. 1 Cor. XII ; Rom. XII ; Éphés. IV ; 1 Pier. IV, 10, 14 ; voyez aussi 1 Cor. XVI, 15–18). L’amour est la source de l’activité de celui que Christ a appelé par grâce à être son serviteur, et qu’il a donné en pur don à l’Assemblée ; c’est pourquoi le chap. XIII de la 1re épître aux Corinthiens vient interrompre les instructions relatives aux dons et à leur exercice dans l’Assemblée, nous montrant la place que l’amour occupe dans cet exercice, dont le Saint-Esprit est la puissance, et la Parole la lumière dirigeante. » Les esprits des prophètes sont assujettis aux prophètes » (1 Cor. XIV, 32). Dieu a placé les dons dans l’Assemblée, non pas dans une réunion particulière ou locale ; ils appartiennent à l’Assemblée tout entière dans son universalité, et jamais Dieu ne suppose qu’une certaine fraction de l’Assemblée, réunion locale, ou confédération, n’importe, soit organisée comme unité distincte et complète en elle-même, et si les choses sont ainsi dans l’état de santé, à plus forte raison le sont-elles quand tout est en ruine. — Les anciens ou évêques et les diacres se rattachent à une assemblée locale ; les dons sont donnés à l’Assemblée et placés dans l’Assemblée ; la sacrificature forme elle-même l’Assemblée comme corps d’adorateurs. Dieu a composé le corps de telle façon qu’il n’y ait point de division dans le corps ; il a donné des dons pour le perfectionnement des saints, pour l’édification du corps, jusqu’à ce que