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Toute notre marche comme membres de Christ se rattache à ces deux principes : « retenir le Chef, » « garder l’unité de l’Esprit. » Il nous amènent naturellement au seul rassemblement des saints qui soit selon Dieu, au rassemblement des saints autour du Seigneur sur le pied de l’unité de l’Esprit.

L’épître aux Hébreux exhorte les saints à ne pas négliger le rassemblement d’eux mêmes, « comme quelques-uns ont l’habitude de faire » (voyez Hébr. X, 23–25). À cette réunion appartiennent les priviléges mentionnés par le Seigneur lui-même au chap. XVIII de l’évangile de Matthieu : « En vérité, je vous dis : tout ce que vous lierez sur la terre, sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre, sera délié dans le ciel. Je vous dis encore que si deux d’entre vous sont d’accord sur la terre pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle leur sera faite par mon Père qui est aux cieux ; car où deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Matth. XVIII, 18-20 ; comp. Luc XXIV, 33–49 ; Jean XX, 19–29).

Il faut bien remarquer que ce qui nous est recommandé, c’est « le rassemblement de nous-mêmes, » le rassemblement des membres de la grande unité que Dieu a formée sur la terre. Il ne suffit pas, pour répondre à la pensée de Dieu, que nous nous réunissions, d’une manière ou d’une autre, avec quelques frères de notre choix, ou sans distinguer entre les vaisseaux à honneur, et les vaisseaux à déshonneur dont nous devons nous purifier : le rassemblement, selon Dieu, c’est le rassemblement de nous-mêmes, des frères, quels qu’ils soient. Notre propre volonté, notre choix, nos