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sous ce rapport, c’est de « retenir le Chef, » car il est notre vie cachée en Dieu. Entré devant Dieu, après qu’il a glorifié Dieu au sujet de nos péchés, il est dans sa position actuelle l’expression vivante de la valeur et de la perfection de son œuvre, l’expression parfaite de notre délivrance, de notre acceptation devant Dieu, et de la gloire à laquelle nous sommes appelés, car nous porterons son image. Le Saint-Esprit qu’il a envoyé du ciel, a pour office de rendre témoignage de lui, de prendre toutes les gloires qui sont en lui, le Chef, pour nous les communiquer, afin qu’ainsi nous croissions en lui, et que nous soyons fortifiés en toute force selon la puissance de la gloire de Celui qui est « l’image du Dieu invisible. » Toute plénitude s’est plue à habiter en lui, qui est le chef de toute principauté et autorité ; et en lui nous sommes accomplis : la purification de nos péchés, notre vivification, notre délivrance de la loi, du monde, de la puissance de Satan, notre espérance, tout pour nous se rattache à lui, qui est l’expression de toute la plénitude de l’amour et de la faveur de Dieu envers nous. C’est en tant qu’uni à ce Chef, et que retenant le Chef, que tout le corps fourni et bien uni ensemble, croît d’un accroissement de Dieu (Coloss. II, 19 comp. avec I, 9 et suiv. ; II et III, 1–4). Sa mort nous a rassemblés en un, et sa présence est la bénédiction de deux ou trois réunis en son nom. Retenons donc le Chef, réclamons-nous de lui, réunissons-nous en son nom et autour de lui avec tous ceux qui l’invoquent d’un cœur pur, car c’est en lui que nous croyons et pour lui que nous avons été baptisés, comme Israël l’avait été pour Moïse. S’attacher à un autre chef, quel qu’il soit, chercher un autre centre de rassemblement, se réunir au-