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La sûreté publique et la protection que le Prince accorde à l’agriculture et au commerce en sont le nerf ; ainsi donc il doit exciter ses sujets à exercer paisiblement leur métier, soit dans le commerce, soit dans l’agriculture et dans toute autre profession ; de sorte que la crainte de se voir enlever ses propriétés ne détourne point celui-ci de les embellir, et que cet autre ne soit pas empêché par la crainte des impôts, d’ouvrir un commerce. Le Prince doit même préparer des récompenses pour quiconque veut se livrer à de tels soins : son intérêt comme son devoir est de faire prospérer sa ville et son État de toutes les manières[1].



  1. Mente di un uomo di stato : c. 7. et 8.