elles, quelques chefs capables de troubler l’État, ils restèrent soumis, parce qu’ils étaient effrayés de la grandeur de l’Église, et qu’il n’y avait point de cardinaux qui fussent de leur famille : ce qui était la cause de leurs dissensions. Ces factions ne seront jamais tranquilles tant qu’elles auront des cardinaux (1), parce qu’ils entretiennent dans Rome et au dehors, des partis que les barons sont forcés de défendre ; et c’est ainsi que les discordes et les guerres entre les barons, naissent de l’ambition de ces Prélats (2).
Sa Sainteté, le pape Léon X, en succédant à Jules, a donc trouvé le pontificat élevé à un très-haut dégré de puissance ; et il y a lieu d’espérer que, si Alexandre et Jules l’agrandirent par les armes, ce pontife le rendra plus grand encore, en le faisant vénérer par sa bonté et les autres vertus infinies qui brillent en sa personne.
(1) Je ne ferais pas mal d’y avoir plusieurs cardinaux qui me devraient leur calotte rouge. R. C.
(2) Je la ferai servir aux succès de la mienne. R. C.