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concitoyens attachés à sa personne, quand il ne leur manque, ni de quoi vivre, ni de quoi se défendre (1).

(1) De quoi se défendre : c’est là l’essentiel. R. I.


CHAPITRE XI. Des Principautés ecclésiâstiques. 11 ne nous reste à parler maintenant que des principautés ecclésiastiques, sur lesquelles il n’y a de difficulté que pour en adquérir la possession, parce qu’il faut, à cet effet, de la valeur, ou une bonne fortune. INi l’une ni l’autre ne sont nécessaires pour les conserver. On y est soutenu par des institutions, qui, antiquement fondées sur la religion, sont si puissantes, et ont de tellespropriétés, qu’elles main tiennent le prince dans son état, de quelque manière qu’il procède et se conduise (2). 11 n’y a que ces princes qui (2) Ah ! si je pouvais, eu France, me faire moi — même Auguste, et Pontife suprême de la religion ! G.