XXVI
��INTRODUCTION
��Ou encore : qui se fie à Fortune, doit obéir à ses lois, comme le bateau aux vents :
��Si ventis vêla committeres, non Se tu estens au vent ton voile...
quo voluntas peteret, sed quo Tu scez bien que ta nef ira
flatus impellerent, promove- La ou li vens la conduira res' (ibid.). (2577-80).
��Ou bien ce sont les arguments du deuxième chapitre du II* livre de Boèce que Guillaume reproduit presque textuellement : On se plaint de Fortune; mais on oublie ou ignore le bien qu'elle nous fait, en nous accordant ses dons dès l'heure de la naissance :
��Cum te matris utero natura produxit, nudum rébus omni- bus inopemque suscepi, meis opibus fovi et.... favore prona indulgentius educavi, om- nium quae mei juris sunt, affluentia et splendorc cir- cumdedi (II 2 Pr.).
��Quid igitur ingemescis? (ibid.).
Jus est mari nunc strato ae- quore blandiri, nunc procel- lis ac fluctibus inhorrescere [ibid).
��.. Qu'a l'issir dou ventre ta
[mère... [Car] de tous biens estoies nus, Et elle te prist erraument Et t'alaita diligenment De son lait, c'est de ses ri- chesses... El te fu norrisse et maistresse, Favorable admenisteresse De la gloire, t'environna De tous les biens ou raison a, C'est des biens qui sont de son [droit (26i3 ss.). Et tu t'en plains? (2628) Tu vois la mer quoie et pai- sible Aucune fois, et puis horrible La vois et pleinne de tour- [ment... (2663 ss.).
��Mais il ajoute à ce chapitre des souvenirs d'autres passages qu'il juge plus appropriés à l'endroit où il les place : c'est le quatrième chapitre du II e livre qui lui fournit cet argument qu'au moins Fortune a
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