Page:Machaut - Œuvres, éd. Hœpffner, II.djvu/299

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE DIT DOU LYON 210,

1696 Dous, humble, courtois, débonnaire, Par franche libéralité Et de fine pure amité.

Einsi prenoient leur esbat 1700 En ce vergier, sans nul débat,

Les gens qui venir y voloient,

Ne créature ne trouvoient

Qui leur vëast plein ne destour, 1704 Einsois que l'iaue alast entour.

Si estoit Amours honnourez

Et de mains frans cuers aourez,

Servis, loës, regraciés 1708 Et cent mille fois merciés,

Car chascuns le glorefioit

Qui bons yere et qui s'i fioit.

Et aussi pluseur y venoient 171 2 Qui tout le contraire faisoient,

Car il estoient d'eaus parjures,

Renoiés, trais et injures,

Servis de faus cuer et de vain, 17 16 Einsi comme on torche Fauvain.

S'i avoit un trop grant meschief,

Car il n'estoit qui sceùst chief

D'oster Terreur et la doubtance, 1720 Ne de savoir la différence,

Li quel estoient fin amy

��1696 M humbles; B et débonnaire — 1700 F cel — 1701 K qui venoie voloient — 1702 M ni — 1703 AM Qui le veast ; FBK plains (B 1 rétablit plain) — 1704 A leaue — 1702 F honnourees — 1706 C Et de mains cuers bien aornez — 1707 K Seruir; C et graciez — 1708 F remercies — 1709 F chascune la glorefioit; K les — 1710 K qui ce fioit; F qui sesioioit — 1 7 1 3 BE estoit; M pariurez — 1714FMMA' et jures — 171 5 K Trai — 17 16 CE Aussi; C com len — 17 17 E estoit — 1718 E Car nulz estoit — 1 7 19 E ne.

�� �