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LE DIT DOU LYON '

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��Quant la saison d'iver décline,

Que par droit toute riens s'enclinc

Selonc nature a faire joie,

Si qu'il n'est riens qui ne s'esjoie,

Tant soit assis en cuer villain,

Car maint aimment — et j'aussi l'aim

Trop plus le printemps que l'iver,

Car neis les bestes et li ver

Qui contre lui de la terre issent

De sa venue s'esjoïssent,

Et li oisillon s'en esgaient,

Qui a faire joie s'essaient

Et li paient en leur latin

Toudis, au soir et au matin,

Joliement sa droite rente,

��i. Les manuscrits ajoutent devant le titre : Ci commence.

i K encline — 4 C nest cuers qui — Dans K la succession des vers est la suivante : 6. 9. 7. 8. 10—6 C laimment; K maint ver et; E aussi je laim - 7 A T. mieus— 8 FM nés; E nis — 1 1 Et manque dans B — 12 s manque dans BK.

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