Page:Machado de Assis - Quelques contes.djvu/106

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui couvrait ses bras si beaux… N’importe : il emportait avec lui la saveur du songe. Et à travers les années, parmi d’autres amours plus effectives et plus longues, il ne ressentit aucune sensation égale à celle de ce dimanche de la rue da Lapa, quand il avait quinze ans. Et lui-même s’écriait parfois, sans savoir qu’il se trompait :

— Ce fut un songe, un simple songe.