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CXXXVI

Le shako


Et qui sait ! peut-être que non. Il résume les réflexions que je fis le jour suivant à Quincas Borba, en ajoutant que je me sentais découragé, et un tas d’autres choses tristes. Mais ce philosophe, avec l’éminent bon sens qui le caractérisait, me cria que je me laissais glisser sur la route fatale de la mélancolie.

— Mon cher Braz, me dit-il, ne te laisse pas affoler par ces vapeurs. Que diable ! il faut être un homme ! être fort, lutter, vaincre, briller, dominer ! Cinquante ans : c’est l’âge de la science et du gouvernement. Courage ! Braz Cubas, ne te laisse pas déprimer. Qu’est-ce qu’elle peut bien te faire, cette succession de fleurs ou de