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touri, j’y trouvai un côté comique, fin et même profond. C’était un moyen pour Prudencio de se libérer des coups qu’il avait lui-même reçus. Il les transmettait tout simplement. Enfant, je montais à cheval sur son dos, je mettais un mors dans sa bouche, je le rossais sans la moindre pitié. Il gémissait et peinait. Maintenant qu’il était libre, qu’il disposait de ses bras et de ses jambes, qu’il pouvait, à son gré, travailler, se reposer, dormir, délivré des menottes de son ancienne condition, maintenant, il prenait sa revanche. Il avait acheté un esclave à son tour, et lui payait avec usure les sommes qu’il avait reçues de moi. Voyez donc les subtilités de ce maraud.