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MA FEMME EST ÉLUE !

À Coquelin cadet.


Enfin, ça y est !… ma femme est élue !

Vous n’avez pas l’air de comprendre… élue, oui, ma femme… elle est députée !

Eh bien ! je ne suis pas fâché que ce soit fini, ces élections. Quel tracas, mon Dieu, pendant huit jours !

Ah ! ça a été dur : deux ballottages ! Mais au dernier tour, ma femme a enfoncé son adversaire avec deux mille voix.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je puis me vanter d’avoir de la chance. On ne sait pas ce que c’est que d’avoir son épouse dans la politique.

D’abord nous aurons droit à la circulation gratuite sur les chemins de fer. Oui, nous pourrons aller tous les dimanches à Courbevoie pour rien !

J’aurai des entrées de faveur pour les séances ; mais je