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LE BANQUET DES MAIRES
Enfant gâté de mon canton,
Depuis quatorze ans je suis maire,
Bien que je me flatte, dit-on,
D’être un peu réactionnaire.
Un beau matin monsieur Floquet
Me dépêche une circulaire.
Il me convie au grand banquet |
bis. |
« Je t’en prie, Hector, n’y va pas.
Me disait en pleurant ma femme ;
Ils ont inventé ce repas
Pour se faire de la réclame ! »
Mais je lui répondis : « Tais-toi,
Joséphine, c’est mon affaire,
Je ne suis pas fâché, ma foi, |
bis. |