Page:Mac-Nab - Poèmes incongrus, 1891.djvu/24

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Les citoyens dans un élan sublime,
Étaient venus guidés par la raison.
À la porte, on donnait vingt-cinq centimes,
Pour soutenir les grèves de Vierzon.
Bref, à part quat’ municipaux qui chlingue
Et trois sergots déguisés en pékins,

J’ai jamais vu de plus chouette métingue
Que le métingu’ du Métropolitain !

bis.


Y avait Basly, le mineur indomptable,
Camélinat, l’orgueille du pays…
Ils sont grimpés tous deux sur un’ table.
Pour mettre la question sur le tapis.
Mais tout à coup on entend du bastringue,
C’est un mouchard qui veut faire le malin,

Il est venu pour troubler le métingue,
Le grand métingu’ du Métropolitain :

bis.


Moi j’tomb’ dessus, et pendant qu’il proteste,
D’un grand coup d’poing j’y renfonc’ son chapeau ;
Il déguerpit sans demander son reste,
En faisant signe aux quat’ municipaux ;
À la faveur de c’que j’étais brind’zingue
On m’a conduit jusqu’au poste voisin…

Et c’est comm’ ça qu’a fini le métingue,
Le grand métingu’ du Metropolitain !

bis.