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Privés d’amour, privés de gloire,
Les fœtus sont comme Grégoire,
Et passent tout leur temps à boire.
Quand on porte un toast amical,
Chacun frappe sur son bocal,
Et ça fait un bruit musical !
En contemplant leur face inerte,
Un jour j’ai fait la découverte
Qu’ils avaient la bouche entr’ouverte :
Fœtus de gueux, fœtus de roi,
Tous sont soumis à cette loi,
Et baillent sans savoir pourquoi !…
Gentils fœtus, ah ! que vous êtes
Heureux d’avoir rangé vos têtes
Loin de nos humaines tempêtes !