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La fête de Rouffach.


(Échos du Rhin, 1er janvier 1863).

À Paris, les Sociétés populaires de chant sont protégées, encouragées, propagées de toutes les façons. Les premiers personnages de l’État ne dédaignent pas d’assister à leurs solennités, et les colonnes de tous les grands journaux sont ouvertes à deux battants pour en rendre compte.

Après Paris, c’est, je crois bien, l’Alsace qui occupe en France le premier rang sur l’échelle d’importance accordée à la propagation de l’enseignement musical dans les masses, et sur ce point nous avons lieu d’être fiers si nous nous comparons à nos voisins de France, comme on dit encore dans le pays. Nous serons moins fiers, si nous regardons du côté de l’Allemagne, encore ’bien moins si nous comparons ce qui a été fait avec ce qui reste à faire.

Nous comptons en tout 36 Sociétés chorales dans le Haut-Rhin, 13 dans le Bas-Rhin. C’est beaucoup en comparaison des départements qui n’en ont pas une seule. C’est peu si l’on prend la liste de nos communes.