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L’ABBÉ

dans son logis avec toute la magnificence du monde, et continuérent à se voir très-souvent de la sorte, se disant tous trois, qu’ils n’avoient jamais passé une aussi agréable journée que la derniére. Ils firent souvent de pareilles parties, et Aminte ayant éxécuté à la lettre les ordonnances de l’Abbé, dont il n’avoit amusé Ormon que pour approcher de plus près de sa charmante Epouse ; ses souhaits furent accomplis par sa grossesse, elle lui donna un fils peu de tems après, qui fait à présent toute la joye et les délices de celui qui croit en être le pére.

FIN.
imprimé à 500 exemplaires
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