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XVII

bataille et délivrance


Cette fois, la situation était vraiment critique.

Alléchés par les émanations du steamer, les terribles plantigrades, surmontant enfin leurs craintes, encouragés d’ailleurs par l’absence de tout mouvement à bord, s’étaient décidés à en tenter l’abordage. Ils avaient pu l’opérer sans résistance, et l’ouverture des panneaux leur permettait maintenant de venir attaquer l’équipage de l’Étoile Polaire jusque dans ses derniers retranchements.

Le grand panneau, en cédant sous l’énorme poids de l’ours, était retombé sur l’épaule de Guerbraz, qui en avait reçu un choc formidable.