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XIV

au pôle


Il y eut un moment d’indicible stupeur parmi les voyageurs.

La violence de la commotion avait tout ébranlé. Isabelle avait perdu l’équilibre, et, sans le secours des bras d’Hubert, elle se fût infailliblement brisé le crâne aux poutrelles métalliques du sous-marin.

Mais cette obscurité soudaine n’eut que la durée d’un éclair. Instantanément la clarté reparut et Hubert eut d’intuition le secret de l’accident qui venait de se produire.

Dans cet océan souterrain, saturé de fluide, certaines parties de la voûte, des piliers et des murailles, jouaient le rôle de véritables accumulateurs. Il était arrivé qu’en se rapprochant outre mesure des roches, l’infime bateau avait provoqué une