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a pénétré le monde, quoique un, devient semblable à chaque forme qu’il prend (semblable à toute chose en laquelle il brûle), de même l’Être unique devient différent selon les choses dans lesquelles il entre, — mais il existe aussi en dehors. »

« De même que le soleil, œil de l’univers, n’est pas contaminé par les impuretés extérieures vues par les yeux, de même l’Être unique qui existe en toutes choses n’est jamais contaminé par la misère du monde, étant lui-même en dehors. »

Vous voyez ici le caractère transcendant du Soi conservé, même après qu’il s’est incarné, de même que nous soutenons que Dieu est présent en toutes choses, mais en même temps les surpasse (Westcott. St-Jean, p. 160).

Yama ajoute : « Il y a un maître, le Soi en toutes choses, qui rend multiple la forme unique. Aux sages qui le perçoivent dans leur soi ou âme, à eux appartient l’éternelle félicité, non à d’autres. »

« Sa forme ne peut être vue, personne ne