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mis de côté pour faire place à l’unique Être suprême, nommé Bráhman[1].


Relation de l’âme (âtman)
avec Bráhman (le Parama-âtman)


Ces mêmes Oupanishads avaient alors à expliquer la véritable relation entre ce Bráhman, l’Être suprême, et l’âme de l’homme. L’âme humaine était nommée âtman, littéralement le soi (self), et aussi Givâtman, le soi vivant ; et après que l’unité substantielle du soi vivant ou individuel avec l’Être suprême ou Bráhman eut été découverte, ce Bráhman fut appelé le Soi suprême ou Parama-âtman. Ces termes Bráhman, Âtman, Givâtman et Paramâtman doivent être retenus avec soin afin de comprendre la philosophie védanta. Soi, vous le comprendrez, est un nom bien plus abstrait qu’âme, mais il exprime ce que d’autres nations ont exprimé par des termes

  1. Bráhman comme neutre est paroxytone, comme masculin oxytone : Brahmán.