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les plus difficiles à traduire du sanscrit en une langue moderne, comme l’anglais ou l’allemand. L’on se rend compte constamment de ce qui nous fait défaut pour saisir et rendre exactement les nuances délicates du sens, soit qu’il s’agisse des voyants inspirés des Oupanishads ou des raisonneurs subtils de l’école Védanta. À chaque instant, bien que l’on perçoive clairement l’objet de l’original, l’on trouve presque impossible d’en donner un équivalent exact et fidèle. Cependant, j’ai tenté une traduction anglaise de tous les Oupanishads importants et je l’ai publiée dans le 1er et le 15e volume de ma collection des livres sacrés de l’Orient. Dans les cas où quelques-uns de ces Oupanishads avaient été traduits auparavant, j’ai du souvent différer de mes prédécesseurs et certes il ne manque pas de critiques qui ont différé de moi. Dans plusieurs cas, leurs critiques ont été utiles, dans d’autres elles m’ont semblé si ignorantes et antiscientifiques, qu’elles ne m’ont pas paru mériter une observation, encore moins une réfutation. Au