Je n’espérais pas que quelques-uns de mes auditeurs se joindraient aux laveurs d’or, entreprendraient l’étude du sanscrit afin d’être à même de lire les Oupanishads et les Védanta-Soutras dans l’original. Je désirais seulement leur faire regarder un peu de sable d’or et quelques-unes des grosses pépites, afin qu’à l’avenir la carte de I’Inde de l’Himalaya au cap Comorin soit dans leur esprit non de couleur grise et noire, mais brillante et dorée.
Le sanscrit n’est pas la langue difficile que généralement on suppose être. Je connais plusieurs dames qui l’ont appris fort bien ; je connais au moins un professeur de philosophie[1] qui a considéré comme de son devoir d’apprendre le sanscrit afin d’étudier les différents systèmes de la philosophie indienne.
Livres pour étudier le Védanta
Les Oupanishads et les Védanta-Soutras sont certainement au nombre des œuvres
- ↑ M. Deussen. Voir p. 114.