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effet les bases de cette doctrine. « L’on y trouve, selon l’expression de M. Chevrillon[1], à la fois Spinoza, Hégel et Schopenhauer. » Bien plus, ce dernier a, de son propre aveu, puisé dans les Oupanishads quelques-uns de ses principes fondamentaux, et prédit l’influence considérable qu’exercerait sur l’Occident l’antique sagesse de l’Inde[2]. Et de fait, comme le constatait naguère un éminent écrivain[3], les idées qu’elle a créées, repensées et développées par les grands philosophes allemands de ce siècle « ont pénétré par infiltration toutes les intelligences cultivées, et l’examen attentif de l’esprit contemporain nous révèle mille symptômes