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VANNIQUES OU ARMÉNIAQUES

lac de Sevanga ou Gueuk-Tchaï) ; maintenant au Musée de Tiflis. Sept lignes bien conservées.

Découverte et copiée par le Vartabed Mesrop Sempadian ; publiée par lui, en 1863, dans le Nouvelliste Russe de Moscou. Publiée et traduite par Mordtmann (no xlv). Photographiée et publiée par la Gesellschaft der Liebhaber der Archäologie des Kaukasus. Traduite par M. Sayce d’après cette photographie.

LIV.

Trouvée à Armavir, dans la plaine de l’Araxe, par le Vartabed Mesrop Sempadian. Fragment de 13 lignes passablement bien conservées.

Publiée et traduite par Mordtmann (no xlviii) dans le Z. D. M. G., xxxi (1877). Cf. no lxviii.

LV.

Sur une pierre trouvée au pied de la colline d’Otsapert près du village de Ktanotz appelé aussi Alitschalu, au Sud-Est du lac d’Erivan. Dix-neuf lignes très mutilées.

Copiée par le Vartabed Mesrop Sempadian et publiée par lui en 1862, dans le Nouvelliste Russe de Moscou (no 37 a). Publiée et traduite par Mordtmann (no xliiii) d’après une copie que lui avait procurée le P. Léon Alishan et son frère M. Sérope Alishan.

LVI.

Col de Kel-i-schin, sur la frontière de la Perse et de la Turquie, au Sud d’Ourmiah ; sur une petite éminence, à côté du chemin, presque au haut du col. C’est un pilier de pierre bleu sombre, haut de six pieds, large de deux pieds et épais d’un pied ; arrondi au sommet et aux angles, et monté sur un piédestal fait d’un seul bloc de pierre, semblable à celle du pilier lui-même. Ce pilier a donné son nom au col, Kel-i-schin voulant dire pilier bleu. L’inscription regarde l’Est ; elle comprend au moins 43 lignes malheureusement fort mutilées.

Cette inscription a été découverte par Schulz ; mais sa copie ne nous est pas parvenue. Rawlinson la vit aussi en 1841 (J. R. G. S. x, p. 21) ; je ne crois pas qu’il l’ait copiée. Elle fut moulée en 1852 par Khanikow et estampée en 1853, mais sans bénéfice pour la science, le moulage ayant été brisé avant d’arriver en Europe et l’estampage s’étant perdu.

Un autre moulage en fut pris par le Dr Blau et envoyé par lui à la bibliothèque de la « Société orientale allemande de Halle ». Il y arriva brisé en quatre morceaux qui furent ressoudés tant bien que mal, plutôt mal que bien. C’est d’après un fac-similé de ce moulage que M. Sayce a publié et traduit cette importante inscription.