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VANNIQUES OU ARMÉNIAQUES


desquelles on a bâti plus récemment une nef qui donne accès aux deux églises : sur une pierre qui fait partie de la maçonnerie du mur de l’église de gauche, à droite en entrant, à fleur de pavé, on voit une inscription de 30 lignes très mal conservées. Copiée par Layard. Publiée et traduite pour la première fois par M. Sayce. J’avais commencé à l’estamper ; mais les circonstances ne m’ont pas permis d’achever ce travail.

XXXII.

Même endroit, même église ; sur le linteau d’une porte de communication entre les deux églises. Cette porte est maintenant murée du côté de l’église de droite. Son épaisseur a été transformée en cantine ; on y tient l’huile. L’inscription est du côté de l’église de gauche et tournée en dedans, en sorte qu’il faut pénétrer dans la cantine pour la copier. Dix lignes assez bien conservées ; malheureusement la pierre est tellement engagée dans la maçonnerie qu’on ne peut lire le commencement des lignes.

Copiée et publiée par Schulz (xxxix) ; copiée par Layard, estampée par le capitaine Clayton. Publiée et traduite par Mordtmann (no xxv) ; Copiée aussi par moi. M. Sayce a publié une transcription et une traduction révisées dans les Records of the Past (New Series) vol. i, p. 163.

XXXIII.

À Pahlou, sur la rive droite du Mourad-Tchaï : gravée sur un roc[1] qui surplombe le fleuve et que couronnent les ruines d’une ancienne forteresse. 28 lignes passablement conservées. Les 21 premières qui sont l’inscription proprement dite sont séparées des autres, qui forment la conclusion imprécatoire, par un intervalle[2], comme d’ailleurs dans plusieurs autres inscriptions vanniques. Copiée et publiée[3] par Layard, à qui elle avait été signalée par le Dr. Smith[4]. Publiée et traduite par Mordtmann (no xxvii).

XXXIV.

À Tsolaguerd (en turc Tasch-Bouroun, c’est-à-dire nez de pierre), sur le dernier éperon du massif de l’Ararat, immédiatement au-dessus

  1. Reclus (Géogr. Univ. 9, p. 370) dit que l’inscription est sur la terrasse méridionale. Veut-il dire par là qu’elle est sur la rive méridionale ? dans ce cas, l’inscription serait en face de Pahlou.
  2. Lenormant se fondait sur cet intervalle (Lettres assyriol. i, p. 120) pour dire qu’il y avait non pas une, mais deux inscriptions.
  3. Inscriptions in the cuneiform character, pl. 74.
  4. Niniveh and its remains ii, p. 137, note (édition Putman) iie partie, chap. i.