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CATALOGUE DES INSCRIPTIONS CUNÉIFORMES

Les numéros de Mordtmann que je cite dans le cours de ce catalogue sont ceux de son travail intitulé : Entzifferung und Erklärung der Armenischen Keilinschriften von Van und der Umgegend dans la « Zeitschrift der deutschen Morgenländischen Gesellschaft » vol. xxvi (Nos ixlvi) et xxxi (xlviil).

Les nos de Schulz sont pris de son travail publié dans le Journal asiatique iiie série vol. ix.

L’ouvrage de M. L. de Robert que j’ai cité plusieurs fois est intitulé : Étude Philologique sur les Inscriptions cunéiformes de l’Arménie. Paris Leroux 1876. Il n’a aucune valeur.

Celui du Père Nersès Sarkisian a pour titre : Voyage en Arménie. Il a paru à Venise en 1806 ; il est rédigé tout en Arménien.

Pour l’historique de la découverte des Inscriptions vanniques et de leur déchiffrement, voyez le « Memoir » de M. Sayce dans le J. R. A. S. of G. B. and I vol. xiv et xx.


I.

À Van au Nord-Ouest et tout au bas du rocher de la citadelle, près la porte de l’Échelle, (c. à. d. du Port, en turc Iskeleh Capoussi), sur un bloc de pierre qui fait partie des substructions cyclopéennes de l’église ruinée de St . Jean-Baptiste ; mur de l’Ouest. Sept lignes bien conservées.

Copiée par Layard. Publiée pour la première fois, traduite et commentée par M. Sayce.

II.

Au même endroit. Sur un autre bloc de pierre, dans le même mur. Huit lignes bien conservées.

Copiée et publiée par Schulz (no i). Copiée aussi par Layard. Publiée et traduite par Mordtmann (no i)[1]. Mon compagnon de voyage en a pris une bonne photographie.

III.

À Kaladjik, village arménien au Nord[2] de Van ; sur une pierre en grès rougeâtre, ronde et travaillée comme une pierre à moulin. Cette pierre sert

  1. Quand je dis traduite par Mordtmann je prends le mot traduire dans un sens fort large. Cette inscription est en assyrien et Mordtmann l’a déchiffrée à l’aide d’un dictionnaire arménien. Cette observation s’étend aux autres inscriptions.
  2. Sayce (ouvr. cit. p. 454) dit « à un mille environ de Van ». Je ne sais sur quoi il fonde cette assertion. Schulz (ouvr. cit.) ne précise pas la distance. Si ce Kaladjik est le même que celui de la carte de H. Kiepert et si celle-ci est exacte, la distance est plus d’un mille, quatre ou cinq kilomètres.