De toutes les civilisations qui tour à tour ont fleuri sur différents points de l’Asie antérieure, aucune ne nous a laissé une série de monuments assez complète pour nous permettre d’en retracer l’histoire sans beaucoup de lacunes.
Les monuments historiques en Orient ne correspondent guère qu’aux périodes de prospérité. Ils sont alors abondants, et nous y trouvons des éléments précieux, non seulement pour l’histoire du pays qui nous les a légués, mais encore pour celle des pays voisins ; dans certains cas même, pour l’histoire générale du monde civilisé. Non que les Assyriens ou les Babyloniens aient eu le souci d’écrire l’histoire en vue de l’histoire, comme les Grecs et les Romains nous ont appris à le faire. Ils n’ont, semble-t-il, jamais eu cette pensée.