où il semble n’y avoir d’autre habitant qu’un vieil « Épiscopos », sorte de régisseur à touche fort peu épiscopale. Hyvernat trouve plusieurs inscriptions ; pour ma part, j’achète pour un medjidié quatre pointes de lances et flèches assyriennes. Elles ont été, m’assure-t-on, trouvées sur l’emplacement même du couvent qu’occupait une forteresse dans ces temps reculés. L’Épiscopos nous accompagne jusqu’à la limite de son diocèse — cinquante pas. Le ciel est des plus menaçants et nous rentrons à Van à la lueur des éclairs. Au dernier moment — fort heureusement — nous sommes assaillis par une grêle horrible qui tomba pendant presque toute la nuit. (Notez que nous sommes au 7 Novembre.)
Promenade à Sourp-Kirikor (Saint-Grégoire)[1].
Le Varak forme comme deux immenses vagues que relie un col. De Van on n’aperçoit que la première masse, la pre-
- ↑ Que Deyrolle appelle aussi Kopans-Kalé. T. d. M. xxxi, 388.