Juin et moindre durant les six autres mois ; ce qui résulte encore de la position de l’écliptique sur l’horizon, plus élevé dans la première que dans la seconde période.
Quant à la fréquence diurne et annuelle, nous pouvons en résumer les résultats de la manière suivante :
Maximum des bolides et des météorites | le soir | |
Minimum des étoiles filantes | ||
Minimum des bolides et des météorites | le matin | |
Maximum des étoiles filantes |
Maximum | du solstice | d’été à celui d’hiver. | ||
Minimum | d’hiver à celui d’été. |
Par suite de l’attraction de la terre, le nombre des étoiles filantes doit augmenter, plus pourtant pour celles de petite vitesse, que pour les autres. On voit, par les tableaux de Schiaparelli[1], que l’accroissement des premières est dans la proportion de 1:1,025, et pour les autres comme 1:1,849. Donc, la proportion des étoiles filantes du matin à celles du soir doit être comme 5:9. Ce fait compense en grande partie l’effet de la variation diurne des météores, et diminue la proportion entre la fréquence du matin et du soir.
Maintenant, que nous avons examiné quelles sont les diverses hypothèses qui peuvent le mieux expliquer l’origine des météorites, et exposé les phénomènes les plus saillants auxquels ils donnent lieu en traversant notre atmosphère, nous allons traiter de l’aspect que présentent les météorites, de leur structure, de leur composition chimique et de leur classification.
- ↑ Note a Riflessioni intorno alla teoria astronomica delle stella cadenti, G. V. Schiaparelli.