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MONSIEUR AUGUSTE



I

— Votre bal est très-beau, mon cher monsieur Lebreton.

— Oh !… un simple petit bal de famille… des amis, des parents, des voisins… quelques notables de Chatou… et vous vous obstinez à ne pas danser, vous, monsieur Auguste Verpilliot, mon jeune et grave ami ?

— Danser ! à mon âge ! vingt-huit ans ! et avec mes petites ambitions de professeur !… Je laisse la danse aux écoliers.

— À votre ami Octave, par exemple. Oh ! celui-là est ici dans son élément… Avez-vous vu valser