les meubles stupides de sa chambre et le cadre bourgeois de son néant.
Tout à coup, la porte s’ouvrit, et Octave fit irruption dans la chambre. C’était sa manière d’entrer.
— C’est comme ça que tu travailles ? s’écria-t-il. Personne dans la maison ! où sont-ils ? où est-elle ? Je n’ai trouvé que des échos dans le vestibule. Le salon est désert. Au billard, j’ai fait une partie avec moi et je me suis gagné. Où-diable est-il tout notre monde ? Tiens ! tu as mis tes gants à tes pieds ! Viens donc jouer au billard.
— Impossible, Octave; je travaille.
— Ne me fais pas à moi ces contes bleus ; me prends-tu pour M. Lebreton ?
— Eh bien ! je suis censé travailler.
— À la bonne heure… ta fenêtre s’ouvre sur la rivière… oui… oui, je reconnais l’arbre…
— Quel arbre ?
— Tu es bien curieux, Auguste !
Et s’exaltant tout à coup, il se frappa le front, et dit :
— Sa chambre est sous nos pieds… Auguste, veux-tu descendre au billard ? c’est mon ultimatum.
— Mais ne sommes-nous pas bien ici pour causer ?
— Causer de quoi ? t’imagines-tu que j’aie du—